10 maiMa différence à moiJ’écris des polars, j’écris des romans noirs. Sans critiquer d’aucune manière le style et la qualité de l’un et l’autre. Le polar s’intéresse principalement à la recherche de l’assassin. Et ça se ressent dans la façon d’écrire : pour dérouter le lecteur, je m’occupe d’abord de la fin : l’assassin. Ensuite je peux mettre en place le jeu de piste avec des impasses, des trompe-couillon, des intrigues subtiles. Ecrire un polar est un jeu jouissif, une partie de cache-cache avec le lecteur.Un roman noir utilise les mêmes ressorts ou à peu près : meurtres (pas toujours) sexe, mais aussi je pimente avec des histoires d’amour, même dans les romans les plus scabreux. Dans les romans noirs on se fout de savoir qui est l’assassin, il se peut même que ce soit le héros. Le roman noir est une tranche de vie, que j’accouche avec douleur, je laisse mes tripes sur le billot.Ecrire l’un ou l’autredépend de l’humeur du moment.
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