7 maiLe mytho du routard 2/4 - Nouvelles de demainChaude est la nuit, chaude. Dehors et dedans, malgré la climatisation. Hors de souffle, John demanded :- What is your Little name ?- My little name is… Mais pourquoi ne me parlez vous pas en français ? c’est tellement romantique… Mon petit nom est Lili mais je déteste… Appelle-moi Laura…- Pourquoi ne pas continuer à se vouvoyer ? Le "tu" est tellement trivial… Mon prénom est John John, mais John suffit… Si nous dormions ?- Puis-je rester avec vous jusqu’au matin ? Vous êtes un gentleman…John sourit, demain est un grand jour, demain, le big bazar. Hier, il a failli commettre un impair, il est fermé le dimanche…John la regarde dormir. L’arrondi de ses hanches dépassant juste des draps, son dos parfait est d’un blanc virginal, on devine ses seins lourds et fermes. John ne fermera pas l’œil de la nuit, et le matin descendra chercher un plateau de déjeuner garni de gâteaux turcs, espérant qu’elle ne s’éveillera pas avant son retour.- Ô god ! tu… Vous êtes vraiment charmant… Puis-je me doucher avant de déjeuner. Elle tire le drap et se révèle dans son entier, superbe femme de tableau.- J’adore l’odeur de ta sueur, feule John qui emprisonne la fille de ses bras dorés et musclés.- On se tutoie ?- En amour, on a le droit d’être vulgaire…Le grand bazar… Le plus grand marché couvert du monde, mais aujourd’hui les cuirs et les soieries ont été remplacés par les pacotilles à touristes.- Où allons-nous, pensez-vous ?- Le mieux est de se perdre !- Trouvez-vous ?- De se perdre dans ce dédales d’échoppes, mais de se tenir fort la main…- Je préfère.Sitôt dit sitôt Daucy… Ils passèrent la journée dans ce capharnaüm Laura acheta un foulard irisé dans les bleus de ses yeux, John ferma les yeux un instant et l’imagina nue et parfumée de Patchouli, les yeux bandés par cette étole. Il sourit de cette merveilleuse partie de cache-cache. Elle demanda, il lui répondit qu’elle verrait bien. Elle acheta une boule qui neige elle acheta un cendrier en bois d’olivier, il l’interrompit dans sa débauche :- Savez-vous comment on reconnaît du véritable bois d’olivier ?- Non.- On prend un chat.- Un chat ? My god !- S’il s’y frotte c’est du véritable…L’odeur forte et suave du thuya jaune détourna un instant nos deux tourtereaux… Un homme en sarouel les invita à prendre un thé, dans une cabane tout de tapis persans. Plus le pantalon est large plus l’homme est fort… Ils s’assirent sur des tabourets de cuir tendu et l’homme leur servit une boisson délicieusement parfumée. Elle négocia une carpette d’entrée, je n’ai plus de bras, souffla John, si nous allions manger… Dirigés par l’odeur, un instant distraite par celle, entêtante des cuirs, ils prirent place sur une petite table et dégustèrent un Kebab.Ils passèrent une délicieuse après-midi à retrouver la sortie…A suivre... demain !
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